« Elle ne m’a jamais dit d’arrêter », Dani Alves nie les allégations d’agression sexuelle
La star brésilienne du football Dani Alves a nié avec véhémence les accusations d’agression sexuelle, affirmant que la rencontre en question était consensuelle et qu’il n’est « pas ce genre d’homme ». Le procès de trois jours, marqué par des témoignages émouvants et des avis d’experts, s’est achevé mercredi, laissant à la cour le soin de délibérer sur le verdict.
Allégations et démentis de Dani Alves
Alves réfute les allégations portées contre lui, affirmant ainsi que la rencontre avec la femme dans une boîte de nuit de Barcelone était consensuelle. Il maintient que la femme n’a jamais manifesté de malaise ni exprimé le désir de partir pendant leur interaction.
Elle ne m’a jamais dit d’arrêter. Nous nous amusions tous les deux », a déclaré M. Alves. Le procès a aussi donné lieu à des témoignages contradictoires de la part des témoins et des experts, la victime présumée racontant une expérience traumatisante d’agression et de coercition, tandis qu’Alves et ses partisans ont présenté un récit d’engagement consensuel.
Bataille juridique et condamnation
En effet, les procureurs demandent une peine de 9 ans de prison pour Dani Alves s’il est reconnu coupable. Les avocats de l’accusatrice réclament, de leur côté, 12 ans. En revanche, l’équipe de défense d’Alves plaide pour l’acquittement. S’il est reconnu coupable, elle plaide donc pour une réduction de la peine et une indemnisation de la victime.
Le procès a eu un impact émotionnel sur les deux parties. La victime présumée présente des symptômes post-traumatiques et Alves est confronté à la perspective d’une peine d’emprisonnement. La décision du tribunal, attendue dans les prochaines semaines, déterminera donc le sort de Dani Alves.
